Déclarations SNECA et avis dossiers

Charte télétravail et travail à distance

Le SNECA a considéré qu’il n’était pas utile de s’époumoner à poser des questions nous les avons posé en temps et en heures lors des séances de négociations.

Au final ce sujet arrive au CSE sous forme de charte suite à l’échec des négociations. Pour rappel le SNECA avait proposé les avancées suivantes sur le sujet et aucune n’a été acceptée :

  • Possibilité de prendre 2 jours/semaine pour les collègues des sites et 1 jour/semaine pour les réseaux
  • Prise en charge d’une partie des frais engendrés par le télétravail sur la base de l’allocation préconisée par l’Urssaf (10 euros par mois pour 1 jour de TTV par semaine, 20 euros pour 2 jours…)
  • Mise à disposition du matériel adapté pour les collègues (souris ergonomique, souris sans fil, écran plus grand, double écran, scanner…)
  • Ouverture rapide du maximum des fonctionnalités informatiques (virements, attribution code CAEL,…)
  • Possibilité de faire du TTV aussi bien dans sa résidence principale que dans une résidence secondaire

Dans le projet d’accord, les salariés se voyaient de plus imposer beaucoup de devoirs sans aucune contrepartie ! (Aucun outil n’était prévu pour éviter le dépassement du temps de travail et appliquer le droit à la déconnexion par exemple)

Après cet échec, la DG propose donc par obligation légale cette charte au rabais.

Les collègues de SRA et les futurs embauchés ont des attentes fortes sur ce sujet de société. Le TTV répond non seulement à la question RSE sur l’impact environnemental mais aussi à la Qualité de Vie au Travail, 2 sujets présentés pourtant comme majeurs par la DG.

Nous souhaitons dans un avenir proche, la réouverture des négociations mais cette fois ci avec un autre état d’esprit de la part de la DG :  celle de prouver leur volonté réelle d’avancer sur le sujet en y mettant les moyens adaptés.

Le SNECA donnera un avis défavorable

Projet d’évolution de l’unité Succession

Cette réorganisation de l’unité successions arrive après deux phases distinctes de tests qui se sont avérés positifs dans l’ensemble.

La volonté de développer le taux de réemploi et la création de ce nouveau métier de gestionnaire apporteur succession avec une PCE à 8 nous parait aller dans le bon sens.

Nous attirons cependant l’attention de la DG sur les clivages qui pourraient se créer entre les collègues de l’unité :

En effet, la frontière entre le métier actuel de technicien et celui d’apporteur est mince, et de plus la quantité de travail des techniciens va s’accroitre de façon mécanique. Cela peut entrainer des incompréhensions des collègues sur les niveaux de pesée différents. Nous préconisons une pesée 8 pour tous ces métiers comme cela existe au niveau de Pacifica.

Le SNECA s’abstiendra.

Projet d’organisation des renforts commerciaux

 Après un premier dossier avorté sur les RQ et ce malgré des groupes de travail, des réflexions, des ateliers la DG nous présente au bout du bout ce dossier qui vise à revoir en profondeur le fonctionnement des renforts qualifiés agences.

Nous partageons l’analyse sur la nécessité de revoir ce fonctionnement, d’autant que la plupart des RQ étaient en fait affectés sur des postes structurels, loin de la notion de renfort, essence même de ce métier.

La constitution de ce vivier de CMA par les nouveaux embauchés nous parait cohérente : cela permettra à ces jeunes salariés de prendre la mesure de leur métier avec les formations adaptées.

Mais de nombreux points restent insatisfaisants pour le SNECA

  • Pour les RQ faisant partie de l’entreprise depuis de longues années le modèle ne nous parait pas adapté. En effet, pour la plupart de ces collègues il s’agissait avant tout de sortir des postes structurels mais aussi d’avoir une activité avec moins de pression commerciale, que vont-ils devenir ?
  • Le temps de trajet est un autre point d’inquiétude pour le SNECA, 1h de route maximum à l’heure où l’on cherche à favoriser la diminution des déplacements ne nous parait pas cohérent.

En terme d’efficacité du salarié, nous pensons aussi qu’avec 2h de trajet par jour et si en plus le ou la salariée à des charges familiales son équilibre vie privée/vie professionnelle ne sera pas respecté.

  • L’agence de rattachement : nous prenons acte de la réponse en séance conformément au CSE du mois dernier en contradiction avec la réponse à nos questions écrites.
  • Prise de congés : là aussi un point d’incompréhension pour le SNECA. Vous nous dites que la prise des congés sera déterminée par le manager vivier en lien avec le manager de proximité. Qui aura la décision in fine, les CMA risquent de se retrouver systématiquement en dernière position dans les priorités pour poser leurs congés dans l’agence ou ils seront affectés temporairement ?
  • La REC : vous nous répondez qu’ils prendront la REC du poste qu’ils vont aller remplacer. Comment est-ce possible si un CMA remplace dans l’année un conseiller junior, un conseiller sénior et un conseiller patrimonial qui ont 3 REC de niveau différents ?
  • Le poste de responsable du vivier réseau : son niveau de pesée ne correspond pas aux standards du métier vu le nombre de collaborateurs gérés. Une pesée 14 nous aurait paru logique, 68 salariés à gérer correspond à une mini région. Comment ce manager va-t-il pouvoir gérer 68 entretiens d’évaluation avec des salariés qu’il n’aura pas au quotidien ?

Pour toutes ces raisons le SNECA donnera un avis défavorable.

MANAGERS : allègement des tâches

Dès la présentation initiale du dossier ODI’C, le SNECA avait alerté la DG sur la priorité qui devait être donnée à l’allégement des taches managériales au vu des activités supplémentaires confiées (le club, prescription, animation du territoire par ex) et de la place prépondérante du rôle d’accompagnateur de ses équipes.

Une première étape a été actée avec l’amélioration de l’ergonomie de l’outil de planification.

Mais pour tout le reste les managers sont encore dans l’attente :

  • Optimisation des contrôles Scope attendu depuis des années (contrôles de caisse, décharges Predica….)
  • Planification : l’attente la plus importante reste le lien entre l’outil de planification et les agendas des salariés
  • De nombreuses délégations sont « descendues » du siège vers les agences ce qui est un plus en terme de réactivité clientèle mais cela alourdi le quotidien des managers.
  • Redonner à chacun le détail de sa place dans les conseils d’administration des caisses locales, le secrétaire administratif ne doit pas être le couteau suisse de la caisse locale qui gère tout.
  • Regroupement des indicateurs de pilotage avec la mise en place d’un coordinateur pour éviter la multiplication des suivis
  • Donner un rôle moteur aux services des sites pour être apporteur d’idées et solutions pour l’allègement des taches

DUER (revenir sur la cartographie des incivilités et premier secours)

Le SNECA donnera un avis favorable

Caméras de surveillance CA Partners

Le SNECA avait alerté la DG sur cette anomalie d’absence de caméras dans ce bâtiment il y a maintenant plusieurs années. Aujourd’hui les salariés de CA Partners se verront sécuriser comme leurs collègues de CA Center avec l’installation de ces caméras. Le SNECA donnera un avis favorable.

MANAGERS : allègement des tâches

Dès la présentation initiale du dossier ODI’C, le SNECA avait alerté la DG sur la priorité qui devait être donnée à l’allégement des taches managériales au vu des activités supplémentaires confiées (le club, prescription, animation du territoire par ex) et de la place prépondérante du rôle d’accompagnateur de ses équipes.

Une première étape a été actée avec l’amélioration de l’ergonomie de l’outil de planification.

Mais pour tout le reste les managers sont encore dans l’attente :

  • Optimisation des contrôles Scope attendu depuis des années (contrôles de caisse, décharges Predica….)
  • Planification : l’attente la plus importante reste le lien entre l’outil de planification et les agendas des salariés
  • De nombreuses délégations sont « descendues » du siège vers les agences ce qui est un plus en terme de réactivité clientèle mais cela alourdi le quotidien des managers.
  • Redonner à chacun le détail de sa place dans les conseils d’administration des caisses locales, le secrétaire administratif ne doit pas être le couteau suisse de la caisse locale qui gère tout.
  • Regroupement des indicateurs de pilotage avec la mise en place d’un coordinateur pour éviter la multiplication des suivis
  • Donner un rôle moteur aux services des sites pour être apporteur d’idées et solutions pour l’allègement des taches

00-Ordre du jour avril 2022

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